mercredi 7 mars 2012

Chronique de Placard : loose time.
Il y a des soirs comme ça où ton raz le bol te propulse au Placard. T’en marre ! Tu ne sais pas trop ce qui ne va pas. Mais ça ne va pas. Mais alors pas du tout ! Tu sautes dans ton pyjama rayé et ton t-shirt XXL datant de l’époque où tu faisais encore du sport. Tu te passes LE disque, celui qui ne tourne plus qu’en cas de crise profonde et t’étends par terre… ...dans une main la tablette de chocolat, dans l’autre la boite de mouchoir. Tu es là avec ton maquillage qui coule, au milieu de ton couloir central, parce que de toute façon c’est bien le seul endroit où tu puisses t’allonger…Tu pries tous les saints de la terre pour que personne de t’emschtroumpfe : tu veux être seule, toi, ce chanteur démodé dont tu tairas le nom pour ta dignité, ta tablette et ton espoir. Tu fermes les yeux, le Placard devient une île déserte où t'attends l'homme de ta vie négligemment assis sur la grève... bref! tu divagues.

Ta tablette dodeline posée sur ton ventre dans une nouvelle secousse de larmes. Tu en es à ton 11ème mouchoir. C’est le refrain de la quatrième chanson que tu massacres comme les 3 précédentes même si tu la connais par cœur. . . C’est à ce moment très précis que tu reçois un message du ciel sur ton portable. Un désœuvré à qui tu as donné ton nouveau numéro par charité se fait envoyé de dieu par une intuition divine. Il est venu te sortir de ton marasme et te mener à la lumière : « Coucou ! »
Amen.

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