Les chroniques du Placard : Sens propre du terme.
.
Un soir comme ça, peinarde dans ton pyjama rayé, vautrée dans ton lit, sirotant ta petite verveine-menthe-nuit tranquille pour digérer une livre de pâtes-bolo et une tablette chocolat des soirs de lassitudes, tu mates un film pour ta culture (Coup de foudre à Notting Hill). Prise par l’émotion , tu tends ton bras pour choper un mouchoir dans le ...paquet de l’autre côté de la pièce. Dans cet élan de courage, tu t’aperçois que ton T-shirt XXL délavé reste collé au mur… prise d’un doute, tu observes le mur de près avec la lumière très efficace mais ô ! combien froide et déprimante du néon…
ERREUR ! Car soudain le mollusque que tu étais se métamorphoses en furie ! Ca recommence ! T’aurais envie de hurler ! Tes cheveux se dressent sur ta tête !Tu te jettes sur placard, vides la moitié de ta bouteille de Javel dans ta petite cuvette bleue fluo que tu remplis d’eau bouillante ! A cet instant, se révèle la crasse qui semble dégouliner sur tes murs, que pourtant tu récures depuis des mois et de longues soirées comme celle-là ! Elle est partout ! Partout ! Dans les moindres recoins ! Tu frottes, frottes, frottes ! Tu sues, tu rages, tu frottes ! Tu n’écoutes, ni tes crampes, ni l’heure, ni même les 100 pages de droit pénal que tu dois ingurgiter ! Même la fin transcendante de ton film, tu t’en fou ! Non ! Tu frottes ! Ton éponge finit par se disloquer, détruite par tant de haine. La bouteille de javel git au milieu de la pièce, sa dernière petite goutte au goulot. Tes mains sont rongées, ridée et il est 01h00. Là, affalée sur ta chaise, essoufflée, à bout de force, tu contemples tes murs luisant encore de cette lutte effrénée et tu réalises… la peinture est lavable. Car oui, elle s’en va en frottant!
Mais si la peinture part, pourquoi la crasse, elle, reste ?
.
Un soir comme ça, peinarde dans ton pyjama rayé, vautrée dans ton lit, sirotant ta petite verveine-menthe-nuit tranquille pour digérer une livre de pâtes-bolo et une tablette chocolat des soirs de lassitudes, tu mates un film pour ta culture (Coup de foudre à Notting Hill). Prise par l’émotion , tu tends ton bras pour choper un mouchoir dans le ...paquet de l’autre côté de la pièce. Dans cet élan de courage, tu t’aperçois que ton T-shirt XXL délavé reste collé au mur… prise d’un doute, tu observes le mur de près avec la lumière très efficace mais ô ! combien froide et déprimante du néon…
ERREUR ! Car soudain le mollusque que tu étais se métamorphoses en furie ! Ca recommence ! T’aurais envie de hurler ! Tes cheveux se dressent sur ta tête !Tu te jettes sur placard, vides la moitié de ta bouteille de Javel dans ta petite cuvette bleue fluo que tu remplis d’eau bouillante ! A cet instant, se révèle la crasse qui semble dégouliner sur tes murs, que pourtant tu récures depuis des mois et de longues soirées comme celle-là ! Elle est partout ! Partout ! Dans les moindres recoins ! Tu frottes, frottes, frottes ! Tu sues, tu rages, tu frottes ! Tu n’écoutes, ni tes crampes, ni l’heure, ni même les 100 pages de droit pénal que tu dois ingurgiter ! Même la fin transcendante de ton film, tu t’en fou ! Non ! Tu frottes ! Ton éponge finit par se disloquer, détruite par tant de haine. La bouteille de javel git au milieu de la pièce, sa dernière petite goutte au goulot. Tes mains sont rongées, ridée et il est 01h00. Là, affalée sur ta chaise, essoufflée, à bout de force, tu contemples tes murs luisant encore de cette lutte effrénée et tu réalises… la peinture est lavable. Car oui, elle s’en va en frottant!
Mais si la peinture part, pourquoi la crasse, elle, reste ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire